Comment ne plus manger ses émotions ?
D’abord ne plus être dans le contrôle. Il est nécessaire de répondre à son envie de manger, même si elle est émotionnelle. Comme dit précédemment, c’est un besoin du cerveau pour ne pas craquer psychologiquement face à une émotion trop forte ou à de l’anxiété généralisée. Il faut donc répondre à ce besoin émotionnel, mais pas n’importe comment. Généralement, on considère que l’on “craque”, que c’est une “gourmandise” ou du “grignotage”. Il faut déjà bannir ces mots, car ils sont très culpabilisants ! En effet, c’est la culpabilité qui entraîne des compulsions plus fortes et des troubles alimentaires.
Ensuite, manger avec plaisir et en pleine conscience. La solution pour ne plus ressentir cette culpabilité qui empire notre faim émotionnelle, c’est de manger avec plaisir. Le plaisir et l’envie sont à mettre au centre, c’est d’ailleurs les principes de l’alimentation intuitive. Plus on apprendra à manger en pleine conscience, plus notre faim émotionnelle sera vite apaisée. Tout comme lorsqu’on médite, il faut profiter de l’instant présent et manger en comprenant ce qu’il se passe en nous. Je ne vous cache pas que c’est un travail de longue haleine ! Il faut apprendre à déconstruire nos pensées autour de l’alimentation pour parvenir à manger en pleine conscience et sans culpabilité. C’est la clé pour ne plus (autant) manger ses émotions et s’apaiser.
Et enfin, les régimes ne sont pas la solution pour apaiser nos faims émotionnelles. Ces dernières les empirent, car on sera moins à l’écoute de son corps et de ses émotions. C’est ce travail qui doit être fait pour comprendre pourquoi on a envie de manger après avoir ressenti une émotion en particulier. Le cerveau est responsable de la faim psychologique, c’est donc vers lui qu’il faut se tourner pour comprendre. Voilà pourquoi il est important de faire un suivi psychologique adapté. Ce sont les émotions qu’il faut décrypter ! Mieux se comprendre et être plus à l’écoute de soi permet de comprendre sa faim émotionnelle, qui est tout aussi légitime et importante que la faim physiologique. -article de Camille Lenglet-