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Faire face au deuil

Publié le 2 décembre 2024

Des difficultés à dépasser la mort d’un proche ? Vous ressentez un sentiment de tristesse, une grande souffrance et un manque intense suite à la perte d’un proche ? Le deuil est un processus indispensable de délivrance, il est nécessaire de passer par plusieurs étapes et de ne pas tomber dans l’isolement. Faites-vous accompagner par un professionnel de la psychologie pour tenter de gérer au mieux cette étape.

Le deuil est un processus d’adaptation émotionnelle à la suite d’une perte (d’un être cher, d’un emploi, d’une relation). Le deuil a une dimension émotionnelle, mais aussi physique, cognitive, philosophique et de conduite vitale dans le comportement humain.

L’élaboration du deuil est un processus psychologique d’adaptation après la perte. C’est une réaction normale par laquelle tout être humain passe pour dépasser la perte et retourner à sa vie quotidienne. C’est un processus douloureux, assez long, et qui diffère selon chacun.

Le processus d’élaboration demande du temps, et chaque personne a besoin d’un temps différent pour pouvoir dépasser la perte. Il est important de pouvoir compter sur des soutiens sociaux qui accompagnent lors de ce processus, écoutent et appuient.

D’après le modèle décrit par le Dr Elisabeth Kübler-Ross, le deuil se manifeste par cinq phases : négation, colère ou indifférence, marchandage, dépression et acceptation. Le deuil d’un proche dure entre 6 mois et trois ans, et les phases peuvent être linéaires ou non.

Phase de négation : refus de croire à la perte, les émotions paraissent absentes.

Phase de colère ou d’indifférence : état de mécontentement de n’avoir pas pu éviter la perte. On recherche les causes et le coupable.

Phase de marchandage : négocier avec soi-même ou avec l’entourage, recherche d’une solution à la perte en sachant bien que c’est impossible.

Phase de dépression : tristesse due à la perte, sensation que l’on ne sortira jamais du deuil.

Phase d’acceptation : on comprend que la perte est inévitable, qu’accepter n’est pas la même chose qu’oublier.

Les phases ne sont pas forcément toutes vécues, et ne se passent pas toujours dans l’ordre signalé ci-dessus. Les étapes d’un deuil amoureux ou émotionnel peuvent s’approcher de celles-ci. Par exemple, la perte brutale d’un enfant ne passera pas par les mêmes étapes que le décès prévisible d’une personne âgée en fin de vie. De même, les étapes d’un deuil amoureux ou émotionnel peuvent suivre un cours inattendu selon les circonstances qui l’ont précédé.

Accompagner une personne en deuil suppose de se centrer sur elle et de comprendre sa souffrance en sachant que l’on ne pourra pas l’en libérer magiquement. L’idéal est fondamentalement d’être présent pour l’écouter, s’intéresser à elle, de lui offrir une aide concrète et de respecter son processus de deuil.

Il est important d’offrir notre intérêt, notre présence et notre ouverture à la communication à une personne en deuil, en comprenant que la douleur est une partie du processus. Si l’on ne sait pas quoi dire, mieux vaut se taire, mais offrir sa présence. Offrir à la personne un espace où elle peut être écoutée lui permet d’avancer sur le chemin du deuil. Les phrases toute faites sont à éviter, car elles n’améliorent pas l’état d’esprit et ne permettent pas d’avancer sur le chemin du deuil. -Psychologue.net-