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L’arachnophobie ou la peur des araignées

Publié le 15 avril 2024

« C’est pas la petite bête qui va manger la grosse ! » On vous a peut-être déjà répété cette phrase lorsque vous regardiez un insecte ou une araignée avec un air horrifié. Cet arachnide a beau être petit, il peut provoquer des réactions de peur, voire d’angoisse, chez les personnes qui en ont la phobie. Personne n’est à l’abri comme en témoigne le chanteur et acteur américain Justin Timberlake qui n’a pas hésité à en parler publiquement.

Dans la phobie, cette peur devient paralysante. Face à une araignée, la personne est prise de panique : sa respiration et son pouls s’accélèrent, elle se sent oppressée, elle a des sueurs froides et des vertiges. Et, surtout, elle n’a qu’en envie : fuir ! À partir de là, elle va chercher à tout prix à éviter les situations susceptibles de la mettre en contact avec une araignée. C’est ce que les psychiatres appellent une anxiété d’anticipation. Le simple fait de penser à une araignée, d’imaginer en croiser une, déclenche les symptômes de panique.

Les phobies sont déclenchées par un ensemble de facteurs. « Elles peuvent survenir à n’importe quel âge. Il n’y a pas forcément un traumatisme à l’origine », observe la Dre Mirabel-Sarron. Cette réaction excessive trouve son explication dans des phénomènes complexes, à la fois psychologiques et biologiques. Le contexte familial peut jouer également un rôle.

« La phobie résulte de l’association entre une sensation corporelle désagréable et un sentiment de péril imminent. On a beau savoir qu’il n’y a pas de danger, cela n’empêche pas le conditionnement. Cette association peut être renforcée chez un enfant par un discours familial : par exemple, des parents qui lancent la chasse aux araignées dès qu’ils arrivent dans leur maison de campagne. » -santemagazine.fr-